Le terme » pinfeather » décrit les plumes nouvellement développées que l’on trouve sur un oiseau qui est en train de muer. Une plume d’épingle est courte lorsqu’elle apparaît pour la première fois sur la peau de votre oiseau. Elle émerge à travers sa peau et elle est recouverte du même type de kératine que celle qui constitue les tiges des plumes.
A quoi ressemble un Pinfeathers ?
Les plumes d’épingle (ou plumes de sang) ressemblent à des épingles qui s’enfoncent dans la peau, ce qui explique probablement pourquoi on les appelle ainsi. Il s’agit de plumes vivantes et immatures dont le sang se développe pour remplacer une vieille plume que l’oiseau a mué. Cette gaine de kératine, qui est principalement composée de protéines, a une composition très similaire à celle de la corne d’un animal, d’un sabot ou d’un ongle d’orteil. Elle doit être enlevée pour que la nouvelle plume puisse se « déployer » et pousser correctement. Cette gaine de kératine doit protéger la nouvelle plume pendant son développement. À mesure que la plume grandit, la gaine qui entoure la toute nouvelle plume s’allonge. À mesure que l’oiseau se lèche, il contribue à écailler la gaine. Ce lissage et cet écaillage permettent à la plume de s’étendre et de se déployer pendant son développement. La plume est alimentée par un système d’irrigation sanguine actif. Au fur et à mesure que la plume continue de se développer, l’apport sanguin se fixe à nouveau à la base de la structure de la plume, près de la peau. Ces nouvelles plumes d’épingle sont très délicates lorsqu’elles émergent, il faut donc faire attention lorsque vous manipulez votre oiseau.
La complexité des plumes
Les plumes sont en fait assez complexes et leur structure globale comporte différentes parties. Il existe plusieurs types de plumes qui composent le plumage d’un oiseau. Et il existe différents noms pour les différentes parties des plumes. Chacune d’entre elles est conçue par la nature pour accomplir un travail spécifique à la fonction de la plume. Les types d’emplois que les différentes plumes accomplissent entrent dans ces classifications spécifiques : Isolation, imperméabilisation, présentation, vol et camouflage.
Le Calamus
Le calamus est la base de la plume qui devient le rachis, (prononcé : ray-kiss) lorsque vous remontez le long de la tige centrale de la plume. Le rachis est la tige centrale principale de la plume. Dans la plupart des plumes d’un oiseau, le rachis est rigide et soutient les barbes plumeuses qui sortent de la tige. Les barbes sont les principales grandes branches de la plume.
Les Barbules
Les barbules sont les branches secondaires de la plume et sont plus petites. Ces barbes et barbules sont munies de petits crochets qui permettent à l’oiseau de « zipper » ses plumes et de les lisser pour que ses plumes reposent de manière très ordonnée et nette sur son corps. Ce toilettage est nécessaire pour que les plumes fonctionnent correctement pendant le vol et pour emprisonner l’air entre les plumes et son corps, ce qui lui permet de rester au chaud. Cette fermeture éclair permet d’accrocher les plumes en utilisant les barbules comme attaches. Lorsqu’un oiseau est correctement toiletté avec toutes ses plumes « zippées », il se protège du vent et de l’humidité.
Plumes de contour
Les plumes de contour représentent la majorité de ce que vous voyez sur l’oiseau. Les plumes de contour suivent la forme de l’oiseau d’assez près, ce qui rend l’oiseau très aérodynamique. Un bon exemple de cela peut être vu sur le pingouin où les plumes sont si proches les unes des autres et si serrées sur le corps qu’elles ressemblent en fait à de la peau plutôt qu’aux plumes qui sont réellement présentes.
Disposées en un motif de chevauchement très semblable aux écailles d’un poisson ou d’un reptile, les extrémités des plumes sont exposées et peuvent être vues, tandis que le bas duveteux des plumes, plus loin dans l’axe de la plume jusqu’à la base, est replié près du corps. Dans de nombreux cas, les femelles sont de couleur plus terne ou plus unie que les mâles de la même espèce. Il est donc plus facile pour la femelle de rester camouflée lorsqu’elle est assise sur ses œufs ou qu’elle protège ses bébés.
Les plumes d’épingle pendant le lissage
Bien que les oiseaux enlèvent la plupart de leurs plumes d’épingle pendant le lissage, il y en a toujours quelques-unes (notamment sur le dessus de la tête) qu’ils ne peuvent pas tout à fait atteindre. Dans la nature, d’autres membres du troupeau peuvent aider à l’entretien des plumes d’épingle lors de leur toilettage naturel, mais en captivité, vous pouvez les aider à lisser leurs plumes d’épingle en leur retirant les tiges. Pour ce faire, vous pouvez les rouler doucement entre le pouce et l’index.
Si votre perroquet compagnon mue avec de nouvelles plumes, une douche pourrait l’aider à rester plus à l’aise. La plupart des oiseaux se sentent bien sous la douche, car l’eau peut les aider à soulager leurs démangeaisons.
Edité par Patricia Sund