Les poissons peuvent être omnivores, herbivores ou carnivores

Single piranha in a fish tank

Une erreur que beaucoup de propriétaires d’aquariums amateurs font dans leur communauté est de combiner des poissons omnivores, herbivores et carnivores. Comme la plupart des gens ont tendance à considérer les aliments pour poissons comme des flocons provenant d’une bouteille, il n’est pas difficile de voir comment ce genre d’erreur peut être commise. Malheureusement, mélanger les mauvais poissons peut avoir des conséquences mortelles pour certains de vos animaux de compagnie.

Régimes de poissons

Tous les poissons n’ont pas besoin du même régime alimentaire. Comme d’autres organismes, un poisson est doté d’une bouche, de dents et d’un tube digestif destinés à certains types d’aliments. Il est important de garder à l’esprit que toute créature vivante mangera pratiquement n’importe quoi si elle a suffisamment faim. En d’autres termes, ne faites pas de suppositions générales sur les besoins alimentaires d’un poisson en vous basant uniquement sur l’observation.

Faites vos devoirs et découvrez ce que le poisson doit manger pour rester en bonne santé. Les poissons peuvent être classés en trois catégories de base, en fonction de leurs besoins alimentaires. Il s’agit des catégories carnivore, herbivore et omnivore.

Carnivores

Ce sont des mangeurs de viande, qui ont généralement besoin d’aliments vivants. Ils ont une grande bouche avec des dents pointues qui leur permettent de saisir leur proie et d’arracher de gros morceaux de chair, qui est avalée entière plutôt que d’être broyée ou mâchée en premier.

Les carnivores ont un tractus intestinal court et un estomac relativement grand conçu pour contenir un poisson entier. Leur système digestif n’a pas la capacité de digérer les matières végétales, de sorte que même s’ils mangent des plantes, ils ne peuvent pas en tirer des nutriments comme le font d’autres types de poissons. Comme ils vont chasser et manger d’autres poissons dans l’aquarium, les carnivores ne sont pas adaptés à un aquarium communautaire.

Herbivores

À l’opposé des carnivores, l’herbivore se trouve à l’autre bout de la chaîne alimentaire. Bien qu’on puisse parfois voir des herbivores manger des aliments vivants, le régime alimentaire approprié pour un herbivore est constitué de plantes, d’algues et de fruits. 

Ils n’ont pas de véritable estomac ; ils possèdent plutôt un intestin spécialisé capable de décomposer la matière végétale. Leurs dents sont plates, ce qui leur permet de broyer les aliments avant de les avaler. Comme ils n’ont pas d’estomac pour retenir de grandes quantités de nourriture, l’herbivore doit manger fréquemment, au moins plusieurs fois par jour. Comme les herbivores ont besoin de se nourrir fréquemment de légumes et de fruits, ils ne sont souvent pas le meilleur choix pour un réservoir communautaire.

Omnivores

Un omnivore mange une variété de viande et de légumes. Bien que les omnivores puissent manger et mangeront des matières végétales, ils ne peuvent pas digérer certains types de céréales et de plantes. Leurs dents et leur appareil digestif possèdent certaines des caractéristiques du carnivore et de l’herbivore.

Les omnivores sont les plus faciles à nourrir de tous les poissons, car ils mangent des aliments en flocons ainsi que des aliments vivants, et tout ce qui se trouve entre les deux. C’est pourquoi les omnivores sont un excellent choix pour un aquarium communautaire.

Comme vous pouvez le constater, il est important de donner à vos poissons un régime alimentaire approprié, car leur corps est conçu pour certains types d’aliments. Si vous n’êtes pas sûr du type d’aliments dont votre poisson a besoin, utilisez le tableau des types d’aliments.


Sources des articles

  1. Lanutrition dans le poisson. Manuel vétérinaire, 2020

  2. Zhang, Peiyu et al. Aquatic Omnivores Shift Their Trophic Position Towards Increased Plant Consumption As Plant Stoichiometry Becomes More Similar To Their Body Stoichiometry. PLOS ONE, vol 13, no. 9, 2018, p. e0204116. Bibliothèque publique des sciences (Plos), doi:10.1371/journal.pone.0204116