Le syndrome du chaton qui disparaît : Causes, symptômes et traitement

Le Fading Kitten Syndrome (FKS) est une maladie que toute personne ayant élevé des chatons connaît. Cependant, il ne s’agit pas d’une maladie spécifique au sens habituel du terme : il existe un certain nombre d’affections différentes qui peuvent toutes se traduire par un schéma similaire de signes de maladie chez les chatons. C’est cet ensemble de signes que l’on appelle le syndrome du chaton fuyant.

Qu’est-ce que le syndrome du chaton qui disparaît ?

Il n’existe pas de définition spécifique du syndrome du chaton dépérissant : en général, il s’agit de toute situation dans laquelle un ou plusieurs chatons d’une portée, âgés de la naissance à trois mois, tombent malades, et parfois meurent. La première semaine de vie est la principale période de préoccupation, la période précédant le sevrage (vers l’âge de 3 à 4 semaines) étant la deuxième période la plus critique.

Une portée entière de chatons peut être affectée. Si un chaton est atteint, tous ses congénères doivent être surveillés de très près. Le processus de « décoloration » peut se dérouler sur plusieurs heures, ou parfois sur plusieurs jours, en commençant parfois par un chaton, puis en s’étendant aux autres membres de la portée.

Quelle que soit la cause primaire sous-jacente, le processus général de l’évanouissement présente des caractéristiques communes, notamment une baisse de la température corporelle, une baisse de la glycémie due à un manque d’alimentation et une faiblesse générale. Cela conduit à un manque de conscience. À moins d’une intervention réussie, le processus d’évanouissement se termine par la mort des chatons.

Il est important d’identifier les signes précurseurs du développement de ce syndrome afin de pouvoir agir rapidement.

Quelles sont les causes du syndrome du chaton pâle ?

Le syndrome du chaton qui disparaît a de nombreuses causes possibles, notamment :

  • Problèmes maternels. De la dystocie (difficultés pendant la mise bas) à une mauvaise production de lait, en passant par une mauvaise capacité à materner et un traumatisme direct de la mère sur ses chatons, la mère peut contribuer de plusieurs manières à la « disparition » d’un chaton.
  • Défauts congénitaux. Certains chatons naissent avec des anomalies anatomiques qui sont incompatibles avec une vie normale. Des fentes palatines aux hernies internes, en passant par les malformations cardiaques, les troubles du métabolisme interne ou les anomalies du système immunitaire, la liste des problèmes possibles est longue. Souvent, un chaton peut sembler normal lors d’un examen superficiel, mais au fil du temps, il devient évident qu’il ne s’épanouit pas. Un examen plus approfondi peut permettre d’identifier une anomalie du corps du chaton qui explique ce qui se passe. Tout chaton dont le poids à la naissance est anormalement bas doit être examiné avec une attention particulière.
  • Problèmes environnementaux. Si les conditions d’environnement des jeunes chatons ne sont pas idéales, cela peut conduire à une mauvaise santé qui se traduit par un dépérissement. La température (trop élevée ou trop basse), une humidité excessive, un stress trop important (par exemple, une manipulation excessive des chatons par les propriétaires ou les visiteurs, ou trop de bruit) sont autant de facteurs environnementaux possibles.
  • Problèmes nutritionnels. Si les chatons ne sont pas nourris correctement, la malnutrition peut entraîner une hypoglycémie, une faiblesse, une hypothermie et, en fin de compte, l’évanouissement.
  • Infections virales. Les jeunes chatons sont souvent protégés des infections virales courantes par les anticorps provenant du lait de leur mère. Cependant, à mesure que les chatons grandissent et sont sevrés (généralement à l’âge de 3 ou 4 semaines), le taux d’anticorps d’origine maternelle dans leur sang diminue. Sans ces anticorps, ils peuvent se retrouver sans protection jusqu’à ce qu’ils soient vaccinés. Un grand nombre d’infections virales peuvent affecter une portée de chatons, entraînant leur « disparition » à peu près en même temps.  Citons par exemple la grippe du chat (herpès virus et calicivirus), la panleucopénie féline, le coronavirus félin et le virus de la leucémie féline.
  • Infections bactériennes. Un grand nombre d’infections bactériennes peuvent affecter les portées de chatons. Il s’agit notamment d’infections respiratoires, telles que Bordetella Bronchiseptica, Mycoplasma, Pasteurella et Streptococcus. Vos chatons peuvent souffrir d’infections gastro-intestinales telles que E Coli, Campylobacter, Enterococcus et Clostridia, ainsi que d’un certain nombre d’autres infections systémiques pouvant entraîner une septicémie généralisée. Une bonne hygiène à la maison, en particulier dans la zone d’élevage et la tanière, est le meilleur moyen de prévenir de tels problèmes.
  • Parasites. Les chatons sont généralement infectés par des vers ronds (Toxocara) à la naissance, ou peu après via le lait de leur mère, et ceux-ci peuvent se rassembler dans les intestins, ainsi que dans les poumons, provoquant de graves maladies. Une grave infestation de puces peut sucer suffisamment de sang des chatons pour provoquer une anémie, qui peut également se manifester par le syndrome du chaton pâle. D’autres parasites, tels que les protozoaires (par exemple Giardia, Toxoplasmosis ou coccidia), peuvent également provoquer une maladie grave chez une portée de chatons, qui se manifeste également par le syndrome du chaton pâle.
  • L’isoérythrolyse néonatale. Il s’agit d’un problème spécifique lié au groupe sanguin : tout comme les humains, les chats ont des groupes sanguins différents. Cette pathologie peut se développer lorsqu’un chat mâle de groupe sanguin A est accouplé à une reine de groupe sanguin B. Le colostrum (premier lait) de la reine contiendra des niveaux élevés d’anticorps anti-A, et certains des chatons auront un sang de type A hérité de leur père. Lorsqu’un chaton de type A tète, il absorbe les anticorps anti-A du lait de la reine et ceux-ci attaquent les cellules sanguines du chaton, provoquant une anémie hémolytique. Environ 90 % des chats non consanguins peuvent être de type A, mais certaines races consanguines (par exemple Persan, British Shorthair et Devon Rex) peuvent avoir environ 50 % de chats de type B. Les éleveurs de chats doivent vérifier la présence de cette condition en stimulant les chatons nouveau-nés à uriner sur un morceau de coton. Les chatons atteints auront une urine rouge foncé, en raison de la présence de pigments sanguins dans l’urine. Idéalement, la reine et le père devraient être soumis à un groupage sanguin avant la reproduction, et si cela n’est pas fait, les chatons devraient être soumis à un groupage sanguin à la naissance à l’aide du sang de leur cordon ombilical. Le problème peut alors être évité en empêchant un chaton de type A de sucer une reine de type B pendant les 24 premières heures, après quoi il est généralement possible de les rendre à leur mère sans danger.

Comment identifier la cause du syndrome du chaton pâle ?

Comme pour toute maladie, il est nécessaire de procéder à une enquête pour établir un diagnostic précis. Cela peut impliquer que le vétérinaire recueille les antécédents détaillés de la personne qui s’occupe du chat, qu’il procède à des examens physiques minutieux des chatons affectés afin d’identifier les causes communes, qu’il prélève des échantillons pour des analyses de laboratoire (par exemple, sang, urine, fèces) et, enfin, qu’il procède éventuellement à l’autopsie des chatons décédés.

Options de traitement

Si la cause spécifique du syndrome du chaton pâle peut être identifiée, un traitement spécifique peut être administré (par exemple, des antibiotiques pour une infection bactérienne, des médicaments antiparasitaires pour les vers ou les puces, etc.) ). Cependant, il existe également des traitements de soutien généraux qui sont susceptibles d’être nécessaires dans tous les cas de syndrome du chaton pâle.

  • L’alimentation. Les chatons nouveau-nés ont des réserves corporelles très faibles pour leur fournir l’énergie dont ils ont besoin. Une alimentation continue est donc essentielle pour éviter l’hypoglycémie (faible taux de sucre dans le sang). Les propriétaires de chats doivent s’assurer que les reines ont une production de lait abondante et que les chatons réussissent à prendre le sein et à téter, ce qui leur donne des abdominaux dodus et pleins. En cas de problème dans ce domaine, il convient de donner une alimentation complémentaire en utilisant des formules de lait pour chatons ou des solutions alimentaires contenant du dextrose. Les chatons en voie de disparition doivent être nourris de cette manière si l’on soupçonne qu’ils souffrent d’une mauvaise alimentation. L’application de sirop de karo sur les gencives est un moyen simple de stimuler rapidement le taux de glycémie d’un chaton en déclin.
  • Hydratation.  La déshydratation entraîne une faiblesse et un abattement, et peut contribuer au syndrome du chaton pâle. Il faut donc veiller à ce que tous les chatons concernés soient bien hydratés. Il faut donc veiller à ce que tous les chatons concernés soient bien hydratés. En plus de s’assurer qu’ils boivent beaucoup de lait, on peut leur donner des liquides réhydratants supplémentaires au biberon ou, sous la supervision d’un vétérinaire, les nourrir par sonde.
  • Chaleur.  Une température corporelle basse est un élément clé du syndrome du chaton fuyant. Il est donc essentiel de maintenir les chatons néonatals au chaud, et de leur fournir une chaleur supplémentaire (par exemple en utilisant des coussins chauffants et des lampes infrarouges) dans la zone d’élevage, ainsi que pendant les premières semaines de vie. Ceci est important même pour les chatons en bonne santé : lorsque le syndrome du chaton fuyant a été identifié, il est encore plus important d’augmenter les chances de survie des chatons.

Questions fréquemment posées :

Les chatons peuvent-ils survivre au syndrome du chaton fané ?

Cela dépend de la cause. Si un traitement est administré dès les premiers signes d’un problème (par exemple, en identifiant et en se concentrant sur tout chaton qui ne prend pas de poids aussi rapidement que les autres), le taux de survie peut être augmenté.

Quels sont les symptômes du syndrome du chaton qui disparaît ?   

Les quatre principaux signes du syndrome du chaton fané sont les suivants :

  1. Température corporelle basse (<99F ou <37,2C). Les chatons atteints sont froids au toucher.
    2. Léthargie. Les chatons atteints ne réagissent pas, ne se déplacent pas comme des chatons en bonne santé et ne peuvent pas se tenir debout correctement.
    3. Vocalisation. Les chatons dépérissants peuvent vocaliser de façon anormale, pleurer ou miauler de manière inhabituelle.
    4. Difficulté à respirer. Les chatons dépérissants peuvent faire des mouvements respiratoires exagérés ou haleter.

Les chatons meurent-ils soudainement ?

Certains chatons peuvent mourir soudainement, mais le plus souvent, les chatons atteints tombent progressivement malades, pendant des heures ou des jours.

Qu’est-ce qu’un retard de croissance chez les chatons ?

Le retard de croissance signifie que le chaton n’est pas normalement en bonne santé. Un chaton en bonne santé doit être fort, actif, bien allaiter et se comporter normalement. Tout chaton qui ne correspond pas à cette description peut être considéré comme « en retard de croissance ». Les chatons qui ne se développent pas bien peuvent développer le syndrome du chaton qui disparaît.

Comment sauver un chaton nouveau-né mourant ?

Les trois domaines clés sont la chaleur, la nutrition et l’hydratation. L’option la plus sûre est d’amener rapidement tout chaton mourant chez votre vétérinaire afin que ces aspects puissent être traités rapidement et de manière professionnelle.

Comment puis-je sauver mon chaton léthargique ?

L’aide d’un vétérinaire est essentielle pour s’assurer que les causes sous-jacentes de la léthargie sont correctement traitées.

Pourquoi mon chaton dort-il toute la journée ?

Les chatons en bonne santé peuvent passer beaucoup de temps à dormir, mais cela doit être entrecoupé de périodes d’activité. Si un chaton dort tout le temps, il est plus sûr de faire examiner par un vétérinaire tout chaton excessivement endormi.