Les nouveaux cavaliers font souvent plusieurs erreurs lorsqu’ils apprennent à monter à cheval. Voici les dix principales erreurs commises par les débutants en équitation et la façon de les corriger.
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de 11Les mains en l’air
Il est instinctif pour nous d’utiliser nos mains et nos bras pour nous équilibrer lorsque nous commençons à nous sentir en insécurité. Les débutants se retrouvent souvent avec les mains en l’air, parfois à hauteur d’épaule. Cela laisse les rênes trop longues, et le cavalier n’a alors plus aucun contrôle sur le cheval. Ou alors, le cavalier laisse les rênes glisser entre ses mains et les lève pour faire contact, plutôt que de raccourcir les rênes.
La
solution : Travaillez à suivre le mouvement du cheval avec votre siège et votre corps. Maintenez une tension légère et régulière sur les rênes et gardez vos mains au niveau des hanches. Réajustez les rênes si le cheval les lâche. Comme sur l’image, il doit y avoir une ligne droite imaginaire qui part de vos coudes, avant-bras, poignet, mains, rênes et jusqu’au mors dans la bouche du cheval si vous êtes en ligne directe. Si vous êtes à l’encolure, vous devez pouvoir sentir une très légère tension sur les rênes lorsque vous tirez en arrière. Gardez vos mains au niveau des hanches et vos coudes à côté.
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de 11Serrer les jambes
L’équitation est plus une question d’équilibre que d’adhérence. Vos muscles seront actifs, sans être tendus, et vous ne voulez pas être une épingle à linge sur le dos de votre cheval. Serrez la bride avec votre jambe supérieure ou inférieure, ou les deux, est fatiguant et peut être compris par votre cheval comme un signal pour avancer. Le fait de serrer et d’agripper les jambes rend votre corps tendu, ce qui peut affecter l’attitude de votre cheval.
La solution
: Lorsque vous êtes assis sur la selle, laissez votre jambe pendre de la hanche. Laissez votre poids s’abattre sur votre talon. Si vous bloquez votre talon, vous risquez aussi de pincer avec vos genoux ou de serrer avec vos jambes. Gardez votre pied sous vous, plutôt que de laisser votre jambe se balancer vers l’avant ou l’arrière. Il doit y avoir une ligne droite imaginaire entre votre oreille, votre épaule, votre hanche et votre talon.
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de 11Orteil sur pied
Cela se produit souvent lorsque les cavaliers apprennent d’abord à afficher le trot. Si vous essayez de vous lever de la selle en vous balançant (généralement en penchant les épaules et en essayant de « sauter » de la selle) et en vous tenant sur la pointe des pieds, vous risquez de vous retrouver derrière le rythme du trot et de rebondir lourdement sur la selle. Vos mains peuvent se soulever lorsque vous essayez de vous contrebalancer. Cela conduit à un cheval grincheux et à un cavalier déséquilibré et inconfortable.
La solution
: Travaillez la position de vos jambes. Ne bougez pas le bas de votre jambe, les pieds sous vous, comme si vous étiez debout sur le sol avec les genoux légèrement fléchis. Apprenez à utiliser vos muscles du tronc pour vous aider à postuler le trot et non vos pieds.
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de 11Se mettre les pieds dans les étriers
Il est inconfortable d’avoir les pieds trop enfoncés dans les étriers et cela peut être dangereux si vous n’utilisez pas d’étriers de sécurité ou si vous ne portez pas de bonnes bottes.
La solution :
Assurez-vous que vos étriers sont de la bonne longueur. L’étrier doit juste toucher l’os de votre cheville lorsque vos jambes pendent librement avec vos pieds hors des étriers. Placez votre pied dans l’étrier de manière à ce que la partie la plus large de votre pied repose sur l’étrier. Travaillez sur la position correcte de la jambe.
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de 11Avachie
Que nous soyons gênés par notre taille, que nous appréhendions de monter à cheval ou que nous essayions d’imiter les cow-boys courbés que nous voyons dans les films, s’affaler est une erreur courante. Certains cavaliers nerveux semblent vouloir se recroqueviller en position fœtale lorsqu’ils montent. Cependant, il est difficile de contrôler un cheval courbé, et votre équilibre en sera affecté. Tout ce qui affecte notre équilibre affecte également la capacité de notre cheval à bien faire son travail.
La solution :
s’asseoir droit, mais détendu. Évitez de vous tenir droit, car cela peut également poser problème. Gardez le menton relevé et regardez où vous allez. Si vous comprimez vos omoplates vers l’arrière, vous risquez de vous sentir tendu, alors pensez plutôt à ouvrir votre poitrine et à laisser votre sternum flotter vers le haut. Vous voulez rester souple et sans tension.
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de 11La préparation des genoux
Beaucoup de nouveaux cavaliers ont l’air d’être assis sur une chaise lorsqu’ils se mettent en selle pour la première fois. Leurs genoux sont relevés et leurs talons peuvent être relevés, ou ils peuvent être forcés à descendre, avec les pieds poussés vers l’avant. Certains cavaliers ont l’air d’essayer d’imiter des jockeys.
La solution :
c’est un peu comme si on serrait la jambe. Essayez de laisser votre jambe pendre vers le bas à partir de la hanche et de maintenir un bon alignement de la jambe. Ne pincez pas avec vos genoux.
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de 11Laisser le toboggan des reines
Les chevaux bougent la tête lorsqu’ils se déplacent, et si un cavalier ne s’adapte pas à ce mouvement, il se fait tirer les rênes par les mains. Le cavalier n’a alors que peu de contact avec le mors, ou de capacité à guider le cheval avec les rênes correctement. Le cavalier compense alors en levant les mains en hauteur ou en essayant de tirer les rênes avec les mains presque derrière lui.
Le correctif :
L’équitation est un processus constant de rééquilibrage et de réajustement. Les chevaux d’école méfiants sont adeptes de l’enracinement, donc apprendre à arrêter ce comportement peut aider. Cependant, même au cours d’une promenade, la tête du cheval bouge de haut en bas, et le cavalier doit donc bouger ses bras et ses mains pour que les rênes ne deviennent pas trop longues. Laissez vos bras pendre le long de vos flancs, en leur permettant de se balancer subtilement comme si vos épaules étaient des charnières. Si le cheval tire vers l’avant, par exemple lorsqu’il trébuche, éternue ou marche sur quelque chose, apprenez à utiliser vos bras pour donner plus d’élan au cheval, et ne laissez pas les rênes glisser entre vos doigts. Apprenez à raccourcir vos rênes au fur et à mesure que vous avancez. En outre, à mesure que vous augmentez le rythme, vous devrez raccourcir les rênes, car le cheval lève en fait légèrement la tête lorsqu’il trotte et galope ou lopes.
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de 11Retenir son souffle
Même les cavaliers expérimentés le font lorsqu’ils apprennent quelque chose de nouveau. Cependant, les cavaliers débutants qui sont tendus ou qui se concentrent très fort, retiennent souvent leur souffle.
La solution :
Souriez, riez, fredonnez un air ou essayez de respirer en rythme avec les foulées du cheval.
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de 11La mort aux trousses
En tirant fort sur les rênes, on peut confondre et frustrer le cheval, car les jambes et le siège du cavalier disent « go », mais ses mains disent « whoa ». Si l’exercice est prolongé, le cheval ignorera les aides aux rênes parce que sa bouche se désensibilisera ou il tournera la tête pour éviter la pression et la douleur. Si la traction devient trop constante, certains chevaux deviendront balkaniques, ou se cabreront pour échapper à la pression.
La solution :
Apprendre à sentir la bouche du cheval sans tirer. Serrez les mains vers l’arrière dans les transitions vers le bas, plutôt que de tirer et de tirer. Comme pour laisser les rênes glisser et devenir trop longues, apprenez à réajuster la longueur des rênes au fur et à mesure que le cheval se déplace. Tenez les rênes fermement mais avec légèreté, comme si vous teniez fermement un poussin dans chaque main. Ne serrez pas trop fort et n’écrasez pas vos poussins !
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de 11Regarder le cheval
Les cavaliers débutants s’entichent souvent de leur cheval et veulent le regarder, ou bien ils sont nerveux et veulent garder un œil sur lui. Regarder vers le bas signifie que vous ne pouvez pas voir où vous allez, que votre tête est baissée et que votre cou est plié, ce qui raidit votre colonne vertébrale. Toute raideur dans votre corps rend le transport de votre cheval plus difficile.
La solution :
Vous avez peut-être entendu dire que vous deviez regarder entre les oreilles de votre cheval. Ce n’est que partiellement vrai. Vous devez vraiment regarder où vous allez. Lorsque vous tournez, regardez votre destination, avant de prendre le virage. Vous serez ainsi mieux équilibré, avec le menton levé et les yeux en avant.
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de 11Le mépris de la sécurité
Avant de monter à cheval, assurez-vous que vous portez un casque d’équitation approprié et des chaussures sûres. Ne pas faire passer la sécurité avant tout le reste est peut-être la plus grande erreur d’équitation que vous puissiez commettre, et celle qui peut causer le plus de blessures.